INTERVIEW : Linuk, aux prémices d’une belle carrière

par Lucile TD

De nombreux jeunes rêvent chaque année d’embrasser une carrière dans la musique, à l’instar de Linuk qui en a fait sa vocation. Découvrez un artiste modeste, voué à faire le bien grâce à son art !

Bonjour, pourriez-vous vous présenter à nos lectrices et lecteurs ?

Bonjour, je suis Linuk ! Je suis auteur-interprète, et j’ai démarré ma carrière en Corée du Sud avec le titre January.

Votre passion pour la musique a commencé quand ?

J’aime la musique depuis tout petit. À l’époque, j’aimais particulièrement chanter, et j’ai développé cette passion en écoutant tous un tas de genres musicaux différents. C’est notamment grâce à mes parents, car ma mère sait jouer du piano, et mon père a fait partie d’un petit groupe quand il était au lycée.

Quand avez-vous commencé à sortir des titres de manière professionnelle ?

À l’âge de vingt ans, j’ai participé à l’album d’une de mes connaissances, où je jouais de la guitare et je chantais dans les chœurs. Mais ce n’est qu’en mai 2021 que j’ai sorti mon premier véritable single.

Avez-vous toujours rêvé de devenir artiste ? Ou aviez-vous un autre métier en tête ?

Au départ, je ne voulais pas spécialement devenir artiste. Tout petit, je rêvais de devenir astronaute, de parcourir l’univers jusqu’à des contrées inconnues. Au collège, je voulais être vétérinaire pour sauver et prendre soin d’animaux malades, mais je me suis peu à peu éloigné de ce projet d’avenir. Et c’est à la fin du lycée que je me suis vraiment questionné sur ce que je voulais faire, en en parlant avec mes ami(e)s. C’est à ce moment que je me suis rendu compte que j’adorais la musique. Elle m’apportait tout le réconfort dont j’avais besoin quand je traversais une mauvaise passe. C’est ainsi que j’ai décidé d’en faire mon métier.

Il semblerait que vous sachiez jouer de plusieurs instruments, quand en avez-vous commencé l’apprentissage ?

Je joue du piano et du violoncelle depuis l’école primaire, mais je ne me suis mis à la guitare que l’année dernière. Comme je ne suis pas encore très à l’aise avec, je m’entraîne beaucoup. En plus de cela, j’ai touché à pas mal d’autres outils musicaux d’horizons différents, comme les instruments à corde, la batterie ou encore la table de mixage.

Pouvez-vous nous parler de votre single January ?

Cette chanson a été écrite par mon ami, l’artiste Han Beak. Elle parle surtout de moi, et du fait que j’aimerais que les choses restent telles qu’elles le sont aujourd’hui, sans chercher des moments de bonheur supplémentaires ou vivre de mauvaises expériences.

Votre musique est faite pour réconforter les gens, mais vous sert-elle aussi dans ce sens ?

Oui, car si aujourd’hui je fais de la musique pour réconforter les autres et les rendre heureux, c’est parce que j’en écoutais moi-même dans ce but étant plus jeune. Mais au final, le processus de création artistique m’a apporté paix intérieure et bonheur sans même que je m’en rende compte.

Si vous pouviez décrire votre univers en seulement trois mots, quels seraient-ils ?

Cela m’est difficile car je ne connais pas vraiment encore mon art pour le moment. En dehors de la musique, je suis dans une quête identitaire constante, et je trouve les réponses petit à petit en avançant dans la vie. Je digresse un peu, mais quand vous regardez les gens dans la rue par exemple, vous pouvez croiser quelqu’un en train de courir, et une autre personne simplement arrêtée en pleine chaussée. De la même manière que chacun a son propre rythme dans la rue, la façon dont on avance dans la vie n’est pas forcément la même selon les individus. C’est ce que je me répète sans cesse, et j’espère ne pas devenir impatient, afin de prendre la direction que j’ai envie, tranquillement.

Quelles sont vos influences ?

Beaucoup de choses ont un impact direct sur ma musique. Ça va des épreuves que j’ai traversées, aux sentiments que j’éprouve – que je sois seul ou accompagné, jusqu’à mes souvenirs, les émotions de mes proches, ou encore les films que je regarde.

Quels sont vos prochains projets ?

Je travaille sur plusieurs titres à la fois, mais pour le moment j’écris, j’arrange et je produis tout moi-même, donc cela me prend beaucoup de temps. Peut-être que mon prochain projet ne sera pas un single mais un EP. Je réfléchis également à former un groupe avec des ami(e)s pour poursuivre ma carrière dans la musique.

Avez-vous un dernier message à adresser aux lectrices et lecteurs de K! World ?

J’aime partager mes souvenirs et mes sentiments, c’est pourquoi je crée de la musique qui arrive à exprimer au mieux ce que je ressens. J’espère que mes chansons pourront vous réconforter à la fin d’une dure journée, et qu’elles vous permettront d’être complètement transparent(e)s vis-à-vis de vos sentiments. Soyez tou(te)s heureux(ses) !

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